GENÈVE, 12 mai 2022 — L’enquêteur sortant de l’ONU sur la Palestine – qui a publié le mois dernier un rapport dans lequel il a accusé Israël d’apartheid – a violé ouvertement les règles de neutralité de l’ONU en acceptant une décoration de l’Organisation de libération de la Palestine. UN Watch appelle maintenant l’Ambassadrice des États-Unis, Linda Thomas-Greenfield, et la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, à demander à ce que Michael Lynk, un professeur de droit canadien, rende cette décoration contraire à l’éthique. « Le Président Mahmoud Abbas a décoré le Professeur Michael Lynk de l’Ordre de l’étoile de Jérusalem, qui lui a été présenté à Dublin par le ministre des Affaires étrangères Riad Al-Maliki. » a tweeté la mission de l’Autorité palestinienne en Irelande. M. Lynk vient tout juste de terminer son mandat comme Rapporteur spécial sur la Palestine la semaine dernière, après avoir occupé celui-ci pendant 6 ans. Il avait été nommé par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2016, en dépit des objections émises par le Canada au regard de son manque d’objectivité - dévoilé par UN Watch. Au cours des 6 années du mandat de M. Lynk, UN Watch a fait la chronique de la façon dont celui-ci a agi non pas comme le devrait un enquêteur impartial de l’ONU, mais plutôt comme un agent de l’OLP. M. Lynk a systématiquement fermé les yeux sur le terrorisme du Hamas et du Fatah, tout en démonisant constamment Israël. M. Lynk a bien sûr insisté sur son impartialité, mais il a à présent arrêté de faire semblant. L’officiel de l’ONU sortant a accepté cette décoration décernée par Mahmoud Abbas à un moment où les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, un groupe terroriste lié au Fatah, a participé et a fait l’apologie de la dernière vague de terrorisme palestinien qui a tué 19 personnes en Israël. Le fait que M. Lynk ait accepté une décoration de l’une des parties impliquées dans un conflit sur lequel il enquêtait jusqu’à la semaine dernière pour l’ONU, crée un dangereux précédent. C’est la crédibilité du système d’enquête par pays de l’ONU qui est en jeu. Si l’enquêteur de l’ONU sur la Palestine peut recevoir une décoration du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, alors qui empêche les enquêteurs de l’ONU sur l’Iran, la Biélorussie ou la Corée du Nord d’accepter des décorations de l’Ayatollah Khamenei, de Loukachenko et de Kim Jong-Un ? Le système des droits de l’homme de l’ONU devient la risée du monde, et les dictateurs comme Abbas, qui est désormais dans la 18ème année de son mandat de 4 ans, arrivent à tirer leur épingle du jeu en corrompant le système. |