Les prisons ouïgoures exposées au virus
L'insalubrité et la promiscuité dans les camps chinois seraient propices à la progression de l'épidémie.
La Chine est à nouveau pointée du doigt pour sa gestion de l'épidémie de coronavirus. Cette fois, à cause du traitement qu'elle impose aux Ouïgours, minorité musulmane du nord-ouest du pays. De passage à Genève, où elle participait mardi au Geneva Summit for Human Rights and Democracy, Jewher Ilham, la fille du dissident ouïgour Ilham Tohti, lauréat du Prix Sakharov 2019, estime que les conditions d'hygiène dans les camps sont telles qu'il existe un haut risque de propagation du coronavirus parmi les détenus.